Ils sont tous pareil, finalement. Ils vous bombardent de messages quand ils vous...

Ils sont tous pareil, finalement.

Ils vous bombardent de messages quand ils vous veulent.

Encore quelques jours après.

Et vous n'existez plus que les matins et les soirs.

Avant, ils vous écrivaient pour tout et n'importe quoi.

Maintenant, on se dit que c'est du n'importe quoi.

J'ai passé une demie-heure à remonter le fil de mon Iphone pour relire nos messages.

Relire tout ce qui avait pu être dit.

Avant.

Avant que nos mains ne se retrouvent.

Après que son esprit ait enfin compris ce que son cœur savait déjà ; que j'étais "celle-ci".

Je souriais encore à cette lecture.

Mais mes yeux se remplissaient de larmes en même temps.

J'aime les débuts je pense.

Quand l'autre pense à vous du matin au soir et qu'il vous le dit.

Quand il pense à vous quoi qu'il fasse, quoi qu'il aperçoive. Il vous le montre.

Je suis d'un égoïsme...